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25 statistiques choquantes sur les emballages jetables

22 février 2022
-
5 minutes de lecture

La bouteille d’eau en plastique que vous avez traînée au cours de gym ou la canette de soda que vous avez ouverte pendant la pause-café ne sont pas aussi innocentes qu’elles en ont l’air. Car oui, les emballages jetables protègent vos produits, vous informent en tant que consommateur et simplifient le transport. De plus, le marché est en constante évolution, car toute une armée travaille sur des processus durables et des règles plus strictes. Et pourtant, l’impact négatif reste important. Ces chiffres dessinent le monde de l’emballage.

L’emballage fait désormais partie intégrante de votre quotidien

1. En 2020, les ménages flamands ont collecté 3,2 millions de tonnes de déchets. Cette quantité équivaut à 476 kilos par hamburger. Nos voisins du Nord ont enregistré 9,1 millions de tonnes, soit 521 kilos par Néerlandais. (Statistics Vlaanderen, CBS)

2. Les emballages à usage unique font partie de ces ordures ménagères. En 2019, le nombre de tonnes mises sur le marché pour les ménages belges est passé à 877.000 tonnes. Cette même année, la quantité d’emballages industriels à usage unique atteint la barre des 750 000 tonnes . Juste pour clarifier : les emballages ménagers sont liés au fonctionnement d’un ménage, tandis que les emballages industriels sont conçus pour l’usage, par exemple, des professionnels, des industries ou des écoles. (OVAM, Fevia)

3. Imaginez le nombre de paquets que vous avez ouverts, déchirés ou coupés hier. Votre note est-elle inférieure ou supérieure à la moyenne quotidienne de 7 ? (Les Transformistes)

4. Un grand nombre d’emballages alimentaires finissent par disparaître à la poubelle sans être ouverts. Cela représente 1,44 kilo par habitant de la Région flamande et par an. En effet, 48 % de ces emballages fermés sont encore propres à la consommation. (Gouvernement flamand)

5. Chaque année, un tas astronomique de plastique, de carton et de papier se retrouve devant les portes d’entrée néerlandaises. 98 millions de kilos pour être exact. La majeure partie de ce montant, soit 87 millions, consiste en des matériaux d’expédition tels que des boîtes en carton, des sacs en plastique et des matériaux de remplissage. Cet emballage provient des mains des livreurs de colis. Les livreurs de courrier, quant à eux, déposent 11 millions de kilos d’enveloppes en papier et de pochettes en plastique dans la boîte aux lettres. (Réseau de recyclage Benelux)

Le plastique apparaît partout, même dans les parties les plus profondes de l’océan

6. Imaginez que votre rue soit jonchée de paquets de sucre, 30 morceaux par habitant. Ces 30 kilos, c’est ce qu’un consommateur consomme en moyenne en plastique chaque année. Nous n’utilisons plus de 40% d’entre eux qu’une seule fois. (Nettoyage de la rivière, National Geographic)

7. Chaque seconde, 15 000 bouteilles en plastique roulent sur le comptoir dans le monde. Cela équivaut à un million de copies par minute et 480 milliards par an. En Belgique, cela représente 1,2 milliard de bouteilles en PET par an, aux Pays-Bas 1,5 milliard. (Fondation Plastic Soup, Recycling Network Benelux)

8. Les plastiques à usage unique (SUP) finissent souvent dans la mer après une seule utilisation. Les 10 SUP qui polluent le plus nos plages représentent 70% de tous les déchets marins en Europe. En 2021, l’UE a interdit un certain nombre de ces SUP, notamment les pailles, les bâtonnets de ballons et les cotons-tiges. D’autres pollueurs tels que les emballages de bonbons, les sacs de chips et les lingettes humides sont malheureusement laissés pour compte. (Commission européenne, Fondation pour les soupes en plastique)

9. Les mêmes composants qui rendent le plastique si solide et flexible font qu’il faut plus de temps pour que ce plastique se décompose. Par exemple, la durée de vie d’un sac en plastique est de 20 ans, celle d’une bouteille de 450 ans et celle d’une brosse à dents de 500 ans. Ainsi, les déchets continuent de s’ajouter sans disparaître. (WWF)

10. Dans le monde entier, l’organisation à but non lucratif River Cleanup a pêché un million de kilos de plastique dans les rivières. Ce montant impressionnant équivaut au poids du MAS d’Anvers. Avec ses actions de nettoyage, l’organisation belge veut éviter que 100 millions de kilos de plastique n’atteignent nos océans d’ici 2025. (Knack)

25 statistiques choquantes sur les emballages jetables - 2

Les emballages à usage unique mettent en danger la santé humaine et animale

11. Êtes-vous un amateur de poissons ou de crustacés ? Ensuite, vous avalez 11 000 morceaux de microplastique chaque année à cause de l’accumulation massive de plastique dans nos océans. Avec une portion de moules, par exemple, vous pouvez facilement ingérer 50 à 100 particules de plastique. Pas de quoi rire, car les plastifiants, perturbateurs endocriniens et retardateurs de flamme contenus dans le plastique présentent des risques pour la santé. Par exemple, ils peuvent entraîner l’obésité, l’infertilité, le cancer du sein et un retard de croissance chez les enfants. (National Geographic, Parlement flamand)

12. Des chercheurs européens ont étudié 42 emballages à usage unique composés de papier, de carton et de fibres végétales. 32 d’entre eux ont été traités intentionnellement avec des PFAS. Il s’agit d’un terme générique désignant les produits chimiques hydrofuges qui ne se décomposent jamais. D’ailleurs, la concentration la plus élevée a été trouvée dans la vaisselle jetable et les emballages alimentaires en canne à sucre, qui portent l’estampille « biodégradable ». La sonnette d’alarme retentit lorsqu’on sait qu’il existe un lien entre l’exposition aux substances PFAS et le cancer et un système immunitaire, un équilibre hormonal et une fertilité perturbés. (MO*)

13. Ouvrez rapidement vos placards de cuisine et comptez les paquets colorés de macaronis, de cornflakes ou de riz. Grâce à ce carton recyclé, traité avec de l’encre d’imprimerie, les huiles minérales nocives se retrouvent dans vos aliments. Une équipe de recherche belge a déterminé que la concentration de la souche MOAH dans 23 échantillons dépassait le seuil d’action. Cette substance peut également être cancérigène. (Sciensano)

14. Les canettes de boisson qui finissent en détritus sur le bord des routes et dans les prairies mettent également la vie des animaux en danger. Dans les hautes herbes, ces canettes sont difficiles à repérer. Les tondeuses les brisent en petits morceaux tranchants, qui finissent plus tard dans l’alimentation du bétail. Chez nos voisins du nord, 12 000 vaches souffrent chaque année de blessures internes causées par de tels éclats. Pas moins de 33 % meurent. (Réseau de recyclage Benelux)

15. Chaque année, un million d’oiseaux de mer et 100 000 animaux marins meurent à cause des quantités stupéfiantes de plastique dans nos océans. De plus, cette soupe de plastique alarmante menace d’extinction 700 espèces animales marines. (Crédit : National Geographic)

L’impact néfaste des matériaux d’emballage sur l’environnement

16. L’impact climatique des emballages doit toujours être pris en compte en même temps que l’impact climatique du produit qu’ils protègent. L’impact environnemental d’un produit alimentaire est de 85 % dans le produit lui-même et de 10 % dans l’emballage, mais les différences sont remarquables. Dans le cas d’un paquet de fromage, par exemple, l’emballage représente moins de 1 % des émissions de CO2. Malheureusement, l’autre extrême existe aussi : dans le cas d’une bouteille en PET, l’emballage contribue à 90 % des émissions de CO2. (Nature et Environnement)

17. Quel emballage est le plus respectueux de l’environnement ? Difficile de s’y retrouver dans le dédale de l’information. Parfois, les emballages jetables sont encore meilleurs pour l’environnement que les matériaux réutilisables. Les chercheurs ont examiné de plus près les emballages d’aliments et de boissons tels que les couverts, les sacs de croustilles et les gobelets. Ils ont comparé les emballages en papier jetables avec les versions réutilisables en polypropylène, un type de plastique. Ils ont lié cet emballage réutilisable à 2,5 fois plus d’émissions de CO2 et 3,6 fois plus de consommation d’eau douce. (Cepi) Le meilleur emballage est... Pas d’emballage.

18. Ce n’est pas seulement le processus de production et de recyclage des emballages qui nécessite de l’énergie et des matières premières, mais aussi le transport. En Belgique, le secteur des transports représente 22,3 % des émissions totales de CO2. Pas moins de 98,3 % de cette somme est due au transport routier. Cela en fait l’une des principales sources d’émissions de gaz à effet de serre dans notre pays. L’impact du trafic de marchandises ne doit pas être sous-estimé : entre 1990 et 2019, il a augmenté de 120 % en tonnes-kilomètres. (Klimaat.be)

19. Les bouteilles et les canettes en plastique manquent régulièrement le bac de collecte auquel elles sont destinées, ce qui représente 40 % du volume des déchets. (Parlement flamand)

20. Pêcher les (micro)plastiques dans les mers et les océans est techniquement pratiquement impossible. À peine 1 % des déchets qui finissent dans la mer restent à flot et peuvent être récupérés. 94 % finissent au fond de la mer. (Parlement flamand)

Votre portefeuille paie également un prix élevé pour l’emballage

21. Laisser votre bouteille ou votre canette en plastique dans le bac de collecte approprié n’est pas seulement pour l’environnement, mais aussi pour votre portefeuille. Après tout, les coûts de nettoyage des déchets sont élevés. En Flandre, par exemple, vous contribuez chaque année à hauteur de 25,64 euros pour un total de 164 millions. La politique néerlandaise en matière de déchets sauvages coûte 250 millions d’euros par an, soit 15,10 euros par habitant. (Réseau de recyclage Benelux)

22. En 2021, le coût de fabrication des emballages a explosé par rapport à l’année précédente. Le prix annuel moyen des emballages plastiques a augmenté de 16 %, celui du carton de 9 % et celui de l’aluminium de 6 %. Ces coûts de production élevés augmentent la pression sur les producteurs, une situation qui n’est pas viable à long terme. Il y a de fortes chances que les fournisseurs augmentent encore le prix de leurs produits cette année. (Fevia, VRT)

23. Êtes-vous déjà régulièrement à la caisse la bouche pleine lorsque vous voyez le prix de revient de votre panier d’achat ? Vous pouvez économiser jusqu’à 30 % en choisissant des produits avec peu ou pas de déchets d’emballage. Lors de votre prochaine visite en magasin, optez pour un emballage mono-matériau ou apportez votre sac réutilisable. (30 % de moins)

24. Dans le même temps, 35 % des ménages belges sont constitués de personnes vivant seules. Ils paient plus cher leur sac de courses : leurs frais de nourriture sont 10 % plus élevés que ceux d’une famille de deux personnes. (Statbel, Nibud)

25. Célibataire ou non, vous pensez mieux en termes de repas que de produits. De cette façon, vous évitez les surplus, car les emballages alimentaires qui finissent dans les déchets résiduels sans être ouverts coûtent très cher. Chaque année, vous payez en moyenne 89 euros pour une perte de nourriture en Flandre. Ensemble, nous jetons environ 564 millions d’euros à la poubelle. (Gouvernement flamand, Radio2)

Rejoignez la lutte contre les emballages à usage unique

Peu importe à quel point les gouvernements et les producteurs du monde entier cherchent des alternatives durables, l’emballage le plus écologique est celui qui n’existe pas. Le Dripl Refill Point est une telle solution. Vous posez votre verre ou votre bouteille réutilisable, choisissez de l’eau plate ou gazeuse et ajoutez un concentré d’arôme si nécessaire. Pouvez-vous nous aider à éviter 1 million de colis cette année ?

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22 février 2022
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5 minutes de lecture

La bouteille d’eau en plastique que vous avez traînée au cours de gym ou la canette de soda que vous avez ouverte pendant la pause-café ne sont pas aussi innocentes qu’elles en ont l’air. Car oui, les emballages jetables protègent vos produits, vous informent en tant que consommateur et simplifient le transport. De plus, le marché est en constante évolution, car toute une armée travaille sur des processus durables et des règles plus strictes. Et pourtant, l’impact négatif reste important. Ces chiffres dessinent le monde de l’emballage.

L’emballage fait désormais partie intégrante de votre quotidien

1. En 2020, les ménages flamands ont collecté 3,2 millions de tonnes de déchets. Cette quantité équivaut à 476 kilos par hamburger. Nos voisins du Nord ont enregistré 9,1 millions de tonnes, soit 521 kilos par Néerlandais. (Statistics Vlaanderen, CBS)

2. Les emballages à usage unique font partie de ces ordures ménagères. En 2019, le nombre de tonnes mises sur le marché pour les ménages belges est passé à 877.000 tonnes. Cette même année, la quantité d’emballages industriels à usage unique atteint la barre des 750 000 tonnes . Juste pour clarifier : les emballages ménagers sont liés au fonctionnement d’un ménage, tandis que les emballages industriels sont conçus pour l’usage, par exemple, des professionnels, des industries ou des écoles. (OVAM, Fevia)

3. Imaginez le nombre de paquets que vous avez ouverts, déchirés ou coupés hier. Votre note est-elle inférieure ou supérieure à la moyenne quotidienne de 7 ? (Les Transformistes)

4. Un grand nombre d’emballages alimentaires finissent par disparaître à la poubelle sans être ouverts. Cela représente 1,44 kilo par habitant de la Région flamande et par an. En effet, 48 % de ces emballages fermés sont encore propres à la consommation. (Gouvernement flamand)

5. Chaque année, un tas astronomique de plastique, de carton et de papier se retrouve devant les portes d’entrée néerlandaises. 98 millions de kilos pour être exact. La majeure partie de ce montant, soit 87 millions, consiste en des matériaux d’expédition tels que des boîtes en carton, des sacs en plastique et des matériaux de remplissage. Cet emballage provient des mains des livreurs de colis. Les livreurs de courrier, quant à eux, déposent 11 millions de kilos d’enveloppes en papier et de pochettes en plastique dans la boîte aux lettres. (Réseau de recyclage Benelux)

Le plastique apparaît partout, même dans les parties les plus profondes de l’océan

6. Imaginez que votre rue soit jonchée de paquets de sucre, 30 morceaux par habitant. Ces 30 kilos, c’est ce qu’un consommateur consomme en moyenne en plastique chaque année. Nous n’utilisons plus de 40% d’entre eux qu’une seule fois. (Nettoyage de la rivière, National Geographic)

7. Chaque seconde, 15 000 bouteilles en plastique roulent sur le comptoir dans le monde. Cela équivaut à un million de copies par minute et 480 milliards par an. En Belgique, cela représente 1,2 milliard de bouteilles en PET par an, aux Pays-Bas 1,5 milliard. (Fondation Plastic Soup, Recycling Network Benelux)

8. Les plastiques à usage unique (SUP) finissent souvent dans la mer après une seule utilisation. Les 10 SUP qui polluent le plus nos plages représentent 70% de tous les déchets marins en Europe. En 2021, l’UE a interdit un certain nombre de ces SUP, notamment les pailles, les bâtonnets de ballons et les cotons-tiges. D’autres pollueurs tels que les emballages de bonbons, les sacs de chips et les lingettes humides sont malheureusement laissés pour compte. (Commission européenne, Fondation pour les soupes en plastique)

9. Les mêmes composants qui rendent le plastique si solide et flexible font qu’il faut plus de temps pour que ce plastique se décompose. Par exemple, la durée de vie d’un sac en plastique est de 20 ans, celle d’une bouteille de 450 ans et celle d’une brosse à dents de 500 ans. Ainsi, les déchets continuent de s’ajouter sans disparaître. (WWF)

10. Dans le monde entier, l’organisation à but non lucratif River Cleanup a pêché un million de kilos de plastique dans les rivières. Ce montant impressionnant équivaut au poids du MAS d’Anvers. Avec ses actions de nettoyage, l’organisation belge veut éviter que 100 millions de kilos de plastique n’atteignent nos océans d’ici 2025. (Knack)

25 statistiques choquantes sur les emballages jetables - 2

Les emballages à usage unique mettent en danger la santé humaine et animale

11. Êtes-vous un amateur de poissons ou de crustacés ? Ensuite, vous avalez 11 000 morceaux de microplastique chaque année à cause de l’accumulation massive de plastique dans nos océans. Avec une portion de moules, par exemple, vous pouvez facilement ingérer 50 à 100 particules de plastique. Pas de quoi rire, car les plastifiants, perturbateurs endocriniens et retardateurs de flamme contenus dans le plastique présentent des risques pour la santé. Par exemple, ils peuvent entraîner l’obésité, l’infertilité, le cancer du sein et un retard de croissance chez les enfants. (National Geographic, Parlement flamand)

12. Des chercheurs européens ont étudié 42 emballages à usage unique composés de papier, de carton et de fibres végétales. 32 d’entre eux ont été traités intentionnellement avec des PFAS. Il s’agit d’un terme générique désignant les produits chimiques hydrofuges qui ne se décomposent jamais. D’ailleurs, la concentration la plus élevée a été trouvée dans la vaisselle jetable et les emballages alimentaires en canne à sucre, qui portent l’estampille « biodégradable ». La sonnette d’alarme retentit lorsqu’on sait qu’il existe un lien entre l’exposition aux substances PFAS et le cancer et un système immunitaire, un équilibre hormonal et une fertilité perturbés. (MO*)

13. Ouvrez rapidement vos placards de cuisine et comptez les paquets colorés de macaronis, de cornflakes ou de riz. Grâce à ce carton recyclé, traité avec de l’encre d’imprimerie, les huiles minérales nocives se retrouvent dans vos aliments. Une équipe de recherche belge a déterminé que la concentration de la souche MOAH dans 23 échantillons dépassait le seuil d’action. Cette substance peut également être cancérigène. (Sciensano)

14. Les canettes de boisson qui finissent en détritus sur le bord des routes et dans les prairies mettent également la vie des animaux en danger. Dans les hautes herbes, ces canettes sont difficiles à repérer. Les tondeuses les brisent en petits morceaux tranchants, qui finissent plus tard dans l’alimentation du bétail. Chez nos voisins du nord, 12 000 vaches souffrent chaque année de blessures internes causées par de tels éclats. Pas moins de 33 % meurent. (Réseau de recyclage Benelux)

15. Chaque année, un million d’oiseaux de mer et 100 000 animaux marins meurent à cause des quantités stupéfiantes de plastique dans nos océans. De plus, cette soupe de plastique alarmante menace d’extinction 700 espèces animales marines. (Crédit : National Geographic)

L’impact néfaste des matériaux d’emballage sur l’environnement

16. L’impact climatique des emballages doit toujours être pris en compte en même temps que l’impact climatique du produit qu’ils protègent. L’impact environnemental d’un produit alimentaire est de 85 % dans le produit lui-même et de 10 % dans l’emballage, mais les différences sont remarquables. Dans le cas d’un paquet de fromage, par exemple, l’emballage représente moins de 1 % des émissions de CO2. Malheureusement, l’autre extrême existe aussi : dans le cas d’une bouteille en PET, l’emballage contribue à 90 % des émissions de CO2. (Nature et Environnement)

17. Quel emballage est le plus respectueux de l’environnement ? Difficile de s’y retrouver dans le dédale de l’information. Parfois, les emballages jetables sont encore meilleurs pour l’environnement que les matériaux réutilisables. Les chercheurs ont examiné de plus près les emballages d’aliments et de boissons tels que les couverts, les sacs de croustilles et les gobelets. Ils ont comparé les emballages en papier jetables avec les versions réutilisables en polypropylène, un type de plastique. Ils ont lié cet emballage réutilisable à 2,5 fois plus d’émissions de CO2 et 3,6 fois plus de consommation d’eau douce. (Cepi) Le meilleur emballage est... Pas d’emballage.

18. Ce n’est pas seulement le processus de production et de recyclage des emballages qui nécessite de l’énergie et des matières premières, mais aussi le transport. En Belgique, le secteur des transports représente 22,3 % des émissions totales de CO2. Pas moins de 98,3 % de cette somme est due au transport routier. Cela en fait l’une des principales sources d’émissions de gaz à effet de serre dans notre pays. L’impact du trafic de marchandises ne doit pas être sous-estimé : entre 1990 et 2019, il a augmenté de 120 % en tonnes-kilomètres. (Klimaat.be)

19. Les bouteilles et les canettes en plastique manquent régulièrement le bac de collecte auquel elles sont destinées, ce qui représente 40 % du volume des déchets. (Parlement flamand)

20. Pêcher les (micro)plastiques dans les mers et les océans est techniquement pratiquement impossible. À peine 1 % des déchets qui finissent dans la mer restent à flot et peuvent être récupérés. 94 % finissent au fond de la mer. (Parlement flamand)

Votre portefeuille paie également un prix élevé pour l’emballage

21. Laisser votre bouteille ou votre canette en plastique dans le bac de collecte approprié n’est pas seulement pour l’environnement, mais aussi pour votre portefeuille. Après tout, les coûts de nettoyage des déchets sont élevés. En Flandre, par exemple, vous contribuez chaque année à hauteur de 25,64 euros pour un total de 164 millions. La politique néerlandaise en matière de déchets sauvages coûte 250 millions d’euros par an, soit 15,10 euros par habitant. (Réseau de recyclage Benelux)

22. En 2021, le coût de fabrication des emballages a explosé par rapport à l’année précédente. Le prix annuel moyen des emballages plastiques a augmenté de 16 %, celui du carton de 9 % et celui de l’aluminium de 6 %. Ces coûts de production élevés augmentent la pression sur les producteurs, une situation qui n’est pas viable à long terme. Il y a de fortes chances que les fournisseurs augmentent encore le prix de leurs produits cette année. (Fevia, VRT)

23. Êtes-vous déjà régulièrement à la caisse la bouche pleine lorsque vous voyez le prix de revient de votre panier d’achat ? Vous pouvez économiser jusqu’à 30 % en choisissant des produits avec peu ou pas de déchets d’emballage. Lors de votre prochaine visite en magasin, optez pour un emballage mono-matériau ou apportez votre sac réutilisable. (30 % de moins)

24. Dans le même temps, 35 % des ménages belges sont constitués de personnes vivant seules. Ils paient plus cher leur sac de courses : leurs frais de nourriture sont 10 % plus élevés que ceux d’une famille de deux personnes. (Statbel, Nibud)

25. Célibataire ou non, vous pensez mieux en termes de repas que de produits. De cette façon, vous évitez les surplus, car les emballages alimentaires qui finissent dans les déchets résiduels sans être ouverts coûtent très cher. Chaque année, vous payez en moyenne 89 euros pour une perte de nourriture en Flandre. Ensemble, nous jetons environ 564 millions d’euros à la poubelle. (Gouvernement flamand, Radio2)

Rejoignez la lutte contre les emballages à usage unique

Peu importe à quel point les gouvernements et les producteurs du monde entier cherchent des alternatives durables, l’emballage le plus écologique est celui qui n’existe pas. Le Dripl Refill Point est une telle solution. Vous posez votre verre ou votre bouteille réutilisable, choisissez de l’eau plate ou gazeuse et ajoutez un concentré d’arôme si nécessaire. Pouvez-vous nous aider à éviter 1 million de colis cette année ?

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