Tous les articles du blog

La Belgique s'inquiète des microplastiques - River Cleanup x Dripl

2 novembre 2023
-
5 minutes de lecture

Il y a quelques mois, River Cleanup a lancé une enquête auprès de plus de 1 000 Belges sur leur conscience et leur attitude vis-à-vis de la pollution plastique. Le moins que l'on puisse dire, c'est que les résultats sont surprenants. Thomas De Groote (CEO River Cleanup) et Colin Deblonde (CEO Dripl) se sont réunis sur le site pour expliquer tous les résultats. Pourquoi tant de Belges continuent-ils à jeter leurs déchets ? Comment se fait-il que le Belge moyen ne sache pas vraiment ce que sont les microplastiques ? Un bureau durable peut-il être un petit pas dans la bonne direction ?  

Les inquiétudes concernant les microplastiques sont plus que justifiées

Dans cette enquête, River Cleanup demande à 1.000 Belges quels sont les problèmes environnementaux qui, selon eux, ont le plus grand impact sur notre société. La pollution de l'air arrive de loin en tête (70 %), suivie de près par la pollution plastique (61 %) et la pollution de l'eau (61 %), qui se partagent la deuxième place. Nous sommes donc clairement préoccupés par les problèmes liés au plastique, mais 68 % des Belges sous-estiment la quantité de plastique qui finit chaque année dans nos océans. Attention, selon la Plastic Soup Foundation, cette quantité s'élève à 11 millions de tonnes.

Cependant, les connaissances sur le sujet pourraient être bien meilleures. Lorsqu'on leur demande ce que sont exactement les microplastiques, 53 % des Belges ne connaissent pas la réponse. Pourtant, pas moins de 75 % des Belges sont convaincus de leur nocivité.

Cette inquiétude est justifiée. Selon les recherches, quelque 170 000 milliards de microplastiques flottent actuellement à la surface de nos océans. Ces morceaux se détachent des vêtements, se retrouvent dans les produits cosmétiques, etc. À l'heure actuelle, nous consommons tous l'équivalent d'une carte bancaire en microplastiques chaque semaine. Les conséquences ne sont pas encore claires à 100 %, mais l'accumulation peut conduire à une inflammation chronique et les microplastiques peuvent pénétrer dans nos tissus.

L'évitement du plastique l'emporte sur le recyclage

Bien entendu, comme nous l'avons longuement évoqué dans notre entretien avec Karin Van Doorsselaer, le recyclage n'est pas la première solution. "L'essence de l'emballage est de protéger le produit ; si les produits sont perdus, l'impact est encore plus important", a déclaré Karine. "L'étape suivante consiste à appliquer les principes de l'économie circulaire. C'est-à-dire la réutilisation en premier lieu et le recyclage en dernier lieu."

Heureusement, les chiffres de l'enquête de River Cleanup donnent de l'espoir. Plus de 62 % des Belges sont prêts à changer activement leur comportement. Peut-être devrions-nous commencer par boire davantage d'eau du robinet ? En 2023, 2 Belges sur 3 achètent encore de l'eau dans des bouteilles en plastique au lieu de boire de l'eau du robinet. Pourtant, 77 % des consommateurs attendent des entreprises et des supermarchés qu'ils changent cette situation. Pourtant, ce petit ajustement peut permettre à une famille de quatre personnes d'économiser jusqu'à 1 200 euros par an et vous aurez 30 sacs PMD de moins par an. Et ne me dites pas que ceux-ci coûtent déjà très cher ?

 

D'autres statistiques surprenantes

  • Les Belges considèrent la pollution plastique comme le deuxième problème environnemental le plus important, après la pollution de l'air.
  • 1 Belge sur 3 (et même 1 Belge sur 2 chez les jeunes) pense qu'il ne peut pas faire grand-chose pour lutter contre la pollution plastique.
  • Près d'un Belge sur quatre (22%) admet laisser des déchets derrière lui.
  • 2 personnes sur 3 boivent de l'eau provenant de bouteilles en plastique plutôt que de l'eau du robinet
  • 28% des Belges ne trient pas la PMD au travail, 8% ne la trient pas du tout
  • En moyenne, les Belges pensent que seulement 50 % du sac PMD est recyclé.

Un bureau durable, c'est déjà un grand pas

De petits changements peuvent donc faire toute la différence. Une étude récente menée par Dripl en collaboration avec le cabinet d'études indépendant iVox montre que 50 % des Belges actifs se voient encore proposer trop d'emballages jetables sur leur lieu de travail. Pourquoi ne pas commencer par là ?

Plus de la moitié des employés préfèrent voir un bureau durable. En outre, ils s'intéressent de plus en plus à la place de leur entreprise dans la société. Mon bureau est-il durable ? Apporte-t-il quelque chose à la société ? Depuis COVID et la crise de l'énergie, les employeurs s'intéressent de plus en plus au coût de la responsabilité sociale des entreprises. Heureusement, de nombreuses solutions se trouvent à l'intersection de ces tendances. Par exemple, il est facile de proposer des en-cas sains sans emballage au bureau ou - disons-le comme ça - des boissons saines.

À propos du nettoyage des rivières

River Cleanup a débuté en 2017 avec un nettoyage de 10 minutes et s'est transformé en une organisation internationale avec 190 000 bénévoles actifs dans 89 pays. L'ASBL belge vise à arrêter le plastique avant qu'il n'atteigne nos océans en nettoyant les rivières, en changeant les comportements et en transformant les organisations. AB Safety, A.S.Adventure, Boma, Delhaize, Keytrade Bank, Multi Masters Group et Volkswagen Belgium comptent parmi les partenaires de l'association. Vous pouvez les soutenir en faisant des dons ou en nettoyant vous-même votre quartier pendant dix minutes. Avec un euro, ils peuvent éliminer un kilo de plastique de nos océans. Plus d'informations sur leur site web.

Tous les articles du blog

La Belgique s'inquiète des microplastiques - River Cleanup x Dripl

2 novembre 2023
-
5 minutes de lecture

Il y a quelques mois, River Cleanup a lancé une enquête auprès de plus de 1 000 Belges sur leur conscience et leur attitude vis-à-vis de la pollution plastique. Le moins que l'on puisse dire, c'est que les résultats sont surprenants. Thomas De Groote (CEO River Cleanup) et Colin Deblonde (CEO Dripl) se sont réunis sur le site pour expliquer tous les résultats. Pourquoi tant de Belges continuent-ils à jeter leurs déchets ? Comment se fait-il que le Belge moyen ne sache pas vraiment ce que sont les microplastiques ? Un bureau durable peut-il être un petit pas dans la bonne direction ?  

Les inquiétudes concernant les microplastiques sont plus que justifiées

Dans cette enquête, River Cleanup demande à 1.000 Belges quels sont les problèmes environnementaux qui, selon eux, ont le plus grand impact sur notre société. La pollution de l'air arrive de loin en tête (70 %), suivie de près par la pollution plastique (61 %) et la pollution de l'eau (61 %), qui se partagent la deuxième place. Nous sommes donc clairement préoccupés par les problèmes liés au plastique, mais 68 % des Belges sous-estiment la quantité de plastique qui finit chaque année dans nos océans. Attention, selon la Plastic Soup Foundation, cette quantité s'élève à 11 millions de tonnes.

Cependant, les connaissances sur le sujet pourraient être bien meilleures. Lorsqu'on leur demande ce que sont exactement les microplastiques, 53 % des Belges ne connaissent pas la réponse. Pourtant, pas moins de 75 % des Belges sont convaincus de leur nocivité.

Cette inquiétude est justifiée. Selon les recherches, quelque 170 000 milliards de microplastiques flottent actuellement à la surface de nos océans. Ces morceaux se détachent des vêtements, se retrouvent dans les produits cosmétiques, etc. À l'heure actuelle, nous consommons tous l'équivalent d'une carte bancaire en microplastiques chaque semaine. Les conséquences ne sont pas encore claires à 100 %, mais l'accumulation peut conduire à une inflammation chronique et les microplastiques peuvent pénétrer dans nos tissus.

L'évitement du plastique l'emporte sur le recyclage

Bien entendu, comme nous l'avons longuement évoqué dans notre entretien avec Karin Van Doorsselaer, le recyclage n'est pas la première solution. "L'essence de l'emballage est de protéger le produit ; si les produits sont perdus, l'impact est encore plus important", a déclaré Karine. "L'étape suivante consiste à appliquer les principes de l'économie circulaire. C'est-à-dire la réutilisation en premier lieu et le recyclage en dernier lieu."

Heureusement, les chiffres de l'enquête de River Cleanup donnent de l'espoir. Plus de 62 % des Belges sont prêts à changer activement leur comportement. Peut-être devrions-nous commencer par boire davantage d'eau du robinet ? En 2023, 2 Belges sur 3 achètent encore de l'eau dans des bouteilles en plastique au lieu de boire de l'eau du robinet. Pourtant, 77 % des consommateurs attendent des entreprises et des supermarchés qu'ils changent cette situation. Pourtant, ce petit ajustement peut permettre à une famille de quatre personnes d'économiser jusqu'à 1 200 euros par an et vous aurez 30 sacs PMD de moins par an. Et ne me dites pas que ceux-ci coûtent déjà très cher ?

 

D'autres statistiques surprenantes

  • Les Belges considèrent la pollution plastique comme le deuxième problème environnemental le plus important, après la pollution de l'air.
  • 1 Belge sur 3 (et même 1 Belge sur 2 chez les jeunes) pense qu'il ne peut pas faire grand-chose pour lutter contre la pollution plastique.
  • Près d'un Belge sur quatre (22%) admet laisser des déchets derrière lui.
  • 2 personnes sur 3 boivent de l'eau provenant de bouteilles en plastique plutôt que de l'eau du robinet
  • 28% des Belges ne trient pas la PMD au travail, 8% ne la trient pas du tout
  • En moyenne, les Belges pensent que seulement 50 % du sac PMD est recyclé.

Un bureau durable, c'est déjà un grand pas

De petits changements peuvent donc faire toute la différence. Une étude récente menée par Dripl en collaboration avec le cabinet d'études indépendant iVox montre que 50 % des Belges actifs se voient encore proposer trop d'emballages jetables sur leur lieu de travail. Pourquoi ne pas commencer par là ?

Plus de la moitié des employés préfèrent voir un bureau durable. En outre, ils s'intéressent de plus en plus à la place de leur entreprise dans la société. Mon bureau est-il durable ? Apporte-t-il quelque chose à la société ? Depuis COVID et la crise de l'énergie, les employeurs s'intéressent de plus en plus au coût de la responsabilité sociale des entreprises. Heureusement, de nombreuses solutions se trouvent à l'intersection de ces tendances. Par exemple, il est facile de proposer des en-cas sains sans emballage au bureau ou - disons-le comme ça - des boissons saines.

À propos du nettoyage des rivières

River Cleanup a débuté en 2017 avec un nettoyage de 10 minutes et s'est transformé en une organisation internationale avec 190 000 bénévoles actifs dans 89 pays. L'ASBL belge vise à arrêter le plastique avant qu'il n'atteigne nos océans en nettoyant les rivières, en changeant les comportements et en transformant les organisations. AB Safety, A.S.Adventure, Boma, Delhaize, Keytrade Bank, Multi Masters Group et Volkswagen Belgium comptent parmi les partenaires de l'association. Vous pouvez les soutenir en faisant des dons ou en nettoyant vous-même votre quartier pendant dix minutes. Avec un euro, ils peuvent éliminer un kilo de plastique de nos océans. Plus d'informations sur leur site web.

Recevez l'intégralité de l'interview dans votre boîte aux lettres !

Demande de devis sans engagement

Obtenez votre devis personnalisé dès aujourd'hui. Nous vous contacterons dans les plus brefs délais.